Ce matin, en feuilletant « Something More – Excavating your Authentic Self » de Sarah Ban Breathnach, j’ai lu un texte qui a raisonné en moi. Je vous propose ici une traduction libre et ensuite, mes commentaires sur le sujet.
Si j’avais su depuis le début que je suis née femme forte. Quelle différence cela eût-il fait!
Si j’avais su que je suis née femme courageuse; j’aurais passé moins de temps recroquevillée. Combien de conversations aurais-je non seulement commencées mais terminées si j’avais su que j’ai un coeur de guerrière?
Si j’avais su que j’étais née pour conquérir le monde; je ne m’en serais pas éloignée si longtemps mais, je l’aurais saisi à bras le corps.
Je rajoute:
Si j’avais su que j’étais née belle, je n’aurais pas passé 40 ans à me trouver laide, à penser que j’étais moins que les autres, j’aurais eu plus vite confiance en moi et j’aurais commis moins d’erreurs dans mes choix amoureux. Surtout, je ne me serais pas laissée bousculée émotivement par ceux qui tiraient avantage à me rabaisser.
Pour poursuivre sur cette lancée, je vous conseille « Du côté des petites filles » d’Elena Gianini Belotti.*
La vie est drôlement faite que nous dûssions attendre 40, 50 ou même 60 ans avant d’être bien dans notre peau de femme, de nous aimer telle quelle, de nous apprécier. Il nous faut d’abord nous défaire de l’éducation, que dis-je, du lavage de cerveau que les petites filles subissent depuis leur plus jeune âge.
D’un autre côté, nous sommes sur terre pour vivre, expérimenter, réussir et nous tromper et j’imagine que notre estime de soi fait partie du voyage que nous devons effectuer.
Qu’en dites-vous?
* Du côté des petites filles est une analyse, fondée sur de très nombreuses observations de la vie de l’enfant selon qu’il est un garçon ou une fille, l’étude des fondements d’une éducation qui se transmet à l’identique, de manière presque inconsciente, automatique. L’auteure montre comment cette dernière est le résultat de toute une série de conditionnements passant par les jeux, les jouets, la littérature enfantine et critique les méthodes pédagogiques, le manque presque total de préparation des enseignants, les rapports toujours faussés de ces derniers avec les enfants. L’ouvrage connaît un immense succès en France (comme auparavant en Italie), il a été tiré à 250 000 exemplaires. « Qu’est-ce qu’un garçon peut tirer de positif de l’arrogante présomption d’appartenir à une caste supérieure, du seul fait qu’il est né garçon ? La mutilation qu’il subit est tout aussi catastrophique que celle de la petite fille persuadée de son infériorité du fait même d’appartenir au sexe féminin. » E.G.B.