Le plaisir et nous… 

Bonsoir vous toutes,
Tout le monde sait que dans la vie, avoir du plaisir est essentiel. Que notre âme, que tout notre être a besoin d’avoir du « fun » pour s’alléger, pour trouver la vie plus douce. Pour qu’elle soit moins sérieuse, moins pénible même.
Le plaisir « organisé »?
Pourtant notre rapport avec le plaisir est paradoxal.
Idéalement, nous voulons toutes nous amuser.  Mais quand on se force pour avoir du plaisir, c’est assez contradictoire non?
Je m’explique: Planifier son plaisir c’est la mort du plaisir.  Le plaisir est plus grand, plus intense quand il est spontané.  Le plaisir disparaît quand il devient réglé comme du papier à musique.
Notre conception, notre approche du mariage est le meilleur exemple du plaisir « planifié ».  Ce qui devrait être une fête joyeuse et sans soucis se transforme rapidement en un défi rempli d’anxiété, de drame et de … dettes.  Tout sauf un plaisir simple et spontané.
Le plaisir pour être vraiment apprécié ne doit pas être créé, pourtant ce que nous finissons par organiser n’est pas du plaisir mais de la distraction.
Regarder la télé, placoter dans un bar durant un 5 à 7 ou encore magasiner sont des activités satisfaisantes mais, ce n’est pas avoir du plaisir.
Mais, qu’est-ce donc que le plaisir?
Quand j’étais petite, jouer à la corde avec mes amies, jouer à la cachette, me balancer en chantant à tue-tête, faire mes premiers tours de vélo, c’était magique. Plus tard, m’élancer dans les montagnes russes, la lente montée, l’arrêt au haut de la pente et la terreur joyeuse de descendre à grande vitesse… Ou encore danser le cha-cha, le merengue ou la salsa même maladroitement, c’était du plaisir. C’était amusant.
Mais comment retrouver le plaisir de nos jeunes années?
En vivant l’instant présent. En étant prêtes. En s’ouvrant aux possibilités. Le plaisir, la joie ce n’est pas une activité mais la résultante de notre désir à vouloir avoir du « fun ».
La joie est reliée à la spontanéité.   Le plaisir nous trouve quand il le veut et c’est à nous d’être ouvertes.  Et ce, même passé 50 ans, encore plus passé 65 ans!  Il n’y a pas d’âge pour avoir du plaisir, pour vivre sa vie joyeusement.
Nous devons faire de la place à la joie quand elle se pointe de façon inopinée dans nos vies.  Systématiquement et indéfiniment.
Conversation:
Quelle est la dernière fois où vous avez éprouvé du plaisir pur, de la joie?
(Inspiré d’un article trouvé dans « O » de février 2015, écrit par Thelma Adams)

2 réflexions sur “Le plaisir et nous… 

Laisser un commentaire