« D’année en année, notre monde tourbillonnant devient de plus en plus complexe et déroutant; c’est pourquoi il nous faut de plus en plus chercher la paix et le bien-être dans les petits plaisirs de la vie. »
-Woman’s Home Companion, décembre 1935
Eh oui! 1935…
Nous qui sommes absorbées par notre présent et nous imaginons trop facilement qu’avant nous: le désert; sommes soudainement ramenées sur le plancher des vaches par cette citation.
Ce qui se passe dans le monde actuellement suffit à nous insécuriser sérieusement et nous enrobe malicieusement de négatif. Tout va mal! Même le chef de la plus grande puissance du monde libre semble avoir perdu la carte. Et ce n’est pas la Carte du Tendre!
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Il est bien tentant de nous concentrer sur les petites choses de la vie qui nous rendent heureuses et nous sécurisent. C’est bien. C’est même très bien. Nous devons rechercher le positif dans nos existences pour ne pas déprimer, nous laisser empoisonner par le Mal qui règne autour de nous.
Alors, il nous faut faire un effort et nous concentrer sur les plaisirs que la vie nous offre que nous constatons et goûtons autour de nous.
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Pour un moment, pour une journée, pour une semaine mais pas pour toujours.
Car il ne servira à rien de nous anesthésier en nous collant le nez uniquement sur le positif, nous cachant la vérité derrière les fameuses lunettes roses lorsque les épreuves nous tomberont dessus. Parce qu’inévitablement, le Mal a des répercussions sur nos vies. Il s’agit pour nous de les circonvenir en ne nous laissant pas envahir par elles.
Donc, pour nous réconforter, pour nous permettre de prendre une pause de tout ce non-sens actuel, comme le voyageur qui décide après un long périple de s’arrêter à une coquette petite auberge, un petit « Bed and Breakfast », nous devons choisir de regarder, goûter, toucher et apprécier ces petits bonheurs que la vie nous apporte.
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Après ce long préambule, sur une note plus personnelle: ce matin, en ouvrant les yeux j’ai vu un rayon de soleil qui tentait de s’infiltrer entre mon store de toile et mon rideau de dentelle blanche! Intérieurement, j’ai souri. La Vie reprenait son cours.
Et puis, la respiration un peu saccadée de mon vieil épagneul, la chaleur de son corps près de ma jambe m’a fait remercier le Ciel qu’il soit encore avec nous.
Plus tard, constatant que je n’étais plus dans mon lit, il a levé sa tête blonde embroussaillée et m’a cherchée du regard. Je lui ai fait un signe de silence de la main car je ne voulais pas qu’il réveille mon conjoint en faisant du bruit.
Et maintenant, après avoir nourri Tobi et ma petite chatte Maya, j’entends mon chéri qui se prépare pour le travail et je souris. Des bruits familiers qui me manqueraient s’il n’était plus là.
L’odeur du café dans la cuisine, une jolie tasse blanche robuste et simple côtoie mon vieux libre de « L’Abondance dans la simplicité ». La lumière entre par les trois côtés fenestrés de mon solarium et la neige toute blanche devant ma porte-patio me semble tout à coup bleutée.
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Tantôt, je mangerai mon premier repas de la journée. J’essaierai de me concentrer sur chaque bouchée, chaque gorgée. Je ne ferai pas autre chose en mangeant. Car si ce plaisir m’était retiré, j’en souffrirais et pas seulement dans mon corps.
Je crois que c’est ainsi qu’il faut vivre: savourer chaque instant, chaque situation, chaque petit bonheur qui font que notre vie est douce et agréable. En pensant que si ce petit moment, cette petite joie nous étaient retirés, le manque nous affecterait plus que nous ne le pensons maintenant, habitués que nous sommes à passer à travers la vie en somnabule!
Alors, voilà, c’était ma pensée, ma réflexion ce matin.
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Conversation:
Et vous, qu’en dites-vous?
Je vous invite à m’écrire ici ou sur ma page Facebook.
Je vous embrasse et vous aime même de l’autre côté de notre belle planète. Même si je ne vous verrai sans doute jamais. Bonne santé, bonne journée et portez-vous bien.
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