L’élégance, la mode et moi…

Je n’ai pas du tout la nostalgie de ce temps-là parce que je me souviens qu’une femme ne pouvait se marier sans être vierge, ne pouvait détenir de commerce sans la permission de son mari. Elle n’avait pas droit à un compte de banque personnel sans la signature d’une autorité masculine. Si elle devait être opérée, il fallait la signature de son père ou de son mari. Devait automatiquement perdre son nom de naissance pour prendre celui de son époux. Pas de moyens de contraception recommandés pour empêcher les grossesses non désirées.

Si elle n’était pas mariée avant 25 ans, on la traitait de vieille fille. Si elle travaillait, elle était payée 50% de moins qu’un homme pour un travail équivalent. Si elle avait un bébé sans être mariée on la traitait de traînée et l’enfant était considéré comme illégitime ou pire « bâtard ». Elles avaient à peine le droit de vote depuis moins de 20 ans.

Ce que j’ai vécu au niveau de la mode des années 50 à 90 environ:

Les femmes jusque vers 1975, étaient obligées d’avoir un type de coiffure, de s’habiller de telle manière, se maquiller de certaines façons. Sinon, nous étions jugées durement.

Les femmes de ma génération ont dû se battre pacifiquement pour avoir le droit de ne pas endurer des rouleaux piquants toute la nuit pour parvenir un tant soit peu à ces coiffures affichées ci-haut. Nous devions automatiquement porter des robes et des bas de nylon quand nous travaillions.

En 1980, mon ancien patron m’avait reprocher de ne pas voir suffisamment mes jambes, car en plein mois de janvier, je préférais porter le pantalon. Il était impensable durant des décennies de rentrer au bureau sans maquillage ou talons hauts.

Une autre anecdote: Quand j’ai commencé à travailler dans les années 70, une directrice m’avait prise à part pour me dire que mes belles blouses et jupes paysannes n’étaient pas admises dans un bureau d’assurances, qu’il fallait que mes longs cheveux soient attachés. Voilà pour la mode de ces années-là. Même au fédéral, nous n’avons eu le droit de porter des jeans que le vendredi et ils devaient bien sûr être « propres » (cela j’approuve).

Alors, aujourd’hui, je suis reconnaissante pour la liberté vestimentaire dont nous profitons.

Evidemment, au travail ou dans des circonstances particulières, les jeans déchirés, les chandails en lambeaux ou les running shoes n’ont pas leur place.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s