Moi qui m’en voulais et qui me forçais cet hiver pour aller à pied chez la coiffeuse ou au centre d’achats (1heure/aller; 1heure/retour), je n’ai plus à me forcer…

Depuis une semaine, je ne suis pas sortie de chez moi.

Bon, éventuellement, je vais sortir sur le balcon de la maison pour lever mon petit nez dans les airs… pour humer le printemps qui s’en vient, entendre les oiseaux chanter et sentir le vent adouci me promettre que bientôt il fera beau, que les fleurs sortiront, que les arbres reverront leurs feuilles pousser…

Mais je n’irai pas loin. Dans mon coin de pays, dans mon Terrebonne, là où je vis, il est rare même durant des temps normaux, qu’on rencontre de l’autre côté de la rue, une voisine promenant son chien qui nous salue timidement.

Il n’y a pas grand danger d’attraper quoi que ce soit, vu que cette fois, les gens seront confinés chez eux. Mais, soudainement, j’ai une petite crainte de ce virus qui ressemble à un jouet que j’ai acheté à ma petite chatte Maya!

Vous m’auriez dit il y a un ou deux mois que nous serions exposés à un virus assassin, je ne vous aurais pas cru. J’aurais mis cela sur les bobards, les fake news, et les mensonges de ceux qui croient que la Terre est plate.

Mais là, je n’ai pas le choix. Cette maladie est là, invisible. Elle nous guette.

Alors, je vous souhaite ce qu’on peut souhaiter de mieux aux gens qu’on estime, LA SANTÉ.

Je vous embrasse et vous supplie de ne pas trop vous angoisser. On va s’en sortir ensemble. Notre Québec en a vu d’autres.

WE WILL SURVIVE … AND KICK ASS… LATER ON!